La ménopause est une transition naturelle qui se déroule en trois grandes étapes (préménopause, ménopause, puis post-ménopause) et qui marque l’arrêt progressif du cycle ovarien chez la femme. Ce bouleversement hormonal, caractérisé par un arrêt progressif de la production de la progestérone puis des œstrogènes, entraîne une série de symptômes parfois difficiles à vivre au quotidien : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, irritabilité, sécheresse intime, fatigue… Face à ces désagréments, de nombreuses femmes se tournent vers des solutions naturelles pour soulager leur corps et accompagner cette phase en douceur, sans avoir recours aux traitements hormonaux de substitution. On parle principalement de Sauge et d’Onagre, mais il existe des solutions variées en gemmothérapie et en phytothérapie qui permettent d’accompagner, et surtout de soulager, les femmes durant cette phase de leur vie.
Cet article a été mis à jour le 07/07/2025-TOP 5 des plantes indispensables durant la ménopause
- Un produit formulé pour soulager les femmes : Menobalance+
-Des solutions naturelles dès la préménopause
-L’Airelle pour son action œstrogénique et régulatrice
-La Sauge contre les bouffées de chaleur
-Le Houblon en cas de sueurs nocturnes et de troubles du sommeil
-L'Onagre, la Coco ou l'Ylang Ylang en cas de désagréments intimes
-Des plantes coupe-faim pour limiter la prise de poids
-Des extraits naturels pour limiter l’ostéoporose et les douleurs articulaires
-Une supplémentation en phytoœstrogènes dans l’assiette
-Les solutions du quotidien : prendre soin de son hygiène de vie
À chaque étape de la ménopause, un ou plusieurs symptômes peuvent apparaître de manière prédominante et assez handicapante. Il est alors conseillé de chercher des solutions ciblées afin de limiter les désagréments. Il existe plusieurs huiles essentielles pour cibler chaque symptôme avec leur concentration élevée en actifs, mais il est également possible de trouver d’autres solutions en phytothérapie. Il est alors utile d’identifier et de tester la plante qui correspond le mieux à vos besoins :
1 - Le Gattilier : reconnue pour stimuler naturellement la production de progestérone, la teinture mère de Gattilier aide à réguler les déséquilibres hormonaux de la préménopause et à soulager ses symptômes.
2 - L’Onagre : pour agir sur les douleurs mammaires. Riche en GLA, il est traditionnellement utilisé en début de préménopause pour son action anti-inflammatoire.
3 - Le Macérat de bourgeons d’Airelle : en cure pour une régulation hormonale globale réduisant les différents symptômes de la ménopause.
4 - Le Houblon : riche en phytoœstrogènes, le Houblon mime l’action des œstrogènes et aide à réduire les bouffées de chaleur, favoriser le sommeil et apaiser l’irritabilité liée à la ménopause.
5 - La Sauge sous ses différentes formes :
MenoBalance+® est un complément alimentaire spécifiquement conçu pour accompagner les femmes durant la ménopause, dont l’efficacité a été scientifiquement validée. Une étude clinique menée sur 159 femmes ménopausées, publiée dans la European Review for Medical and Pharmacological Sciences en 2023, a démontré une réduction significative des symptômes typiques de la ménopause après seulement trois mois de prise à raison d’une capsule par jour. Parmi les résultats observés : les bouffées de chaleur ont diminué de 48,15 %, l’irritabilité de 47,6 %, les troubles du sommeil de 46,2 % et les symptômes d’anxiété ou d’humeur dépressive de plus de 44 %.
Cette efficacité repose sur une formule synergique associant le Lifenol®, un extrait breveté de Houblon grimpant aux propriétés phytoestrogéniques, de l’huile d’Onagre riche en acides gras essentiels, et du Safran (Crocus sativus L.), reconnu pour ses effets positifs sur l’humeur. Le tout est complété par un complexe de vitamines B6, B9, B12, D3, K2 et de L-tryptophane, agissant sur les fonctions nerveuses et émotionnelles. Grâce à cette composition complète et bien dosée, MenoBalance+® offre une approche naturelle, efficace et scientifiquement fondée pour traverser la ménopause avec plus de sérénité.
La préménopause, qui précède l’arrêt définitif des règles, est une période de transition marquée par une irrégularité hormonale en lien avec la diminution de la progestérone qui crée un déséquilibre avec les œstrogènes. Le cycle menstruel devient alors plus chaotique, avec des règles plus abondantes ou plus espacées, parfois douloureuses. Certaines plantes peuvent accompagner cette phase délicate en soutenant la régulation hormonale, notamment en favorisant la production naturelle de progestérone, en équilibrant le cycle ou en soulageant les symptômes qui s’apparentent à ceux de syndrome prémenstruel (douleurs mammaires, œdèmes, ballonnements, céphalées, émotivité, déprime……).
Lemacérat de bourgeons de Framboisierest un véritable régulateur des hormones féminines, agissant à la fois sur les œstrogènes et la progestérone. Grâce à l’activité de ses jeunes pousses sur l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien, il contribue à rétablir l’équilibre endocrinien et à relancer une sécrétion hormonale harmonieuse. Son action globale en fait un allié de choix pour corriger les troubles hormonaux féminins à tous les âges de la vie, de la puberté jusqu’à la ménopause.
En complément, le macérat de bourgeons de Pommier soutient également le cycle féminin, avec une action plus spécifiquement orientée vers la régulation de la progestérone. Il peut être introduit en seconde intention, notamment lorsque l’action du Framboisier seul ne suffit pas à rétablir l’équilibre hormonal. Les deux bourgeons sont parfaitement complémentaires. Ensemble, ils agissent en synergie pour harmoniser naturellement le terrain hormonal, en particulier lors des déséquilibres typiques de la préménopause.
Réputé pour stimuler la sécrétion naturelle de progestérone via l’action sur l’hypophyse, la teinture mère de Gattilier est particulièrement utile durant la préménopause. Son action progestative aide à réguler les taux d’hormones, ce qui permet d’atténuer les symptômes propres à cette phase, tels que l’accentuation du SPM (douleurs mammaires, irritabilité, etc) ou encore des bouffées de chaleurs légères.
Antispasmodique utérine et tonique pelvienne, l’Achillée Millefeuille soulage les règles douloureuses et abondantes. Elle possède aussi un effet hémostatique qui en fait une plante utile pour modérer les saignements excessifs. Mais c’est avant tout son effet potentiellement progestatif et anti-oestrogénique qui fait qu’elle est conseillée en phytothérapie durant la préménopause sous forme de teinture mère d’Achillé Millefeuille, de tisane et d’hydrolat.
Grâce à son action progestérone-like, l'Alchémille peut aussi s’avérer utile en début de préménopause (ou périménopause). Cette transition hormonale se manifeste souvent par des cycles menstruels irréguliers et un syndrome prémenstruel (SPM) plus intense, grâce à sa richesse en tanins, la teinture mère d’Alchémille contribue à réguler les flux menstruels. Elle permet ainsi de resserrer les tissus, de limiter l’hémorragie et d’apaiser les inconforts associés.
L’entrée dans la ménopause, passé la phase de périménopause, correspond à l’arrêt de la production ovariennedes œstrogènes, entraînant divers désagréments comme les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les troubles du sommeil ou encore les sautes d’humeur. Afin d’agir globalement et de prendre le relais des macérats de bourgeons de Framboisier et de Pommier, il est conseillé d’intégrer un macérat de bourgeons d’Airelle à vos soins. Il agit comme un régulateur oestrogénique de fond avec des effets sur les muqueuses, la peau et le système génital, tout en améliorant le confort urinaire souvent mis à mal à cette période.
Adultes. 5 à 15 gouttes par jour dans un verre d'eau, à répartir en 1 à 3 prises dans la journée selon les cas, 15 minutes avant le repas pendant 3 semaines. Commencer par 5 gouttes et augmenter au fur et à mesure :
Faire une cure de 3 semaines. Enchaîner avec une semaine de pause, puis reprendre si besoin.
Précautions d’emploi : Déconseillé en cas de pathologies hormono-dépendantes, car l'Airelle est oestrogen-like.
Les bouffées de chaleur sont l’un des symptômes les plus emblématiques de la ménopause, touchant près de 4 femmes sur 5. Elles se manifestent par une montée soudaine de chaleur, souvent accompagnée de rougeurs, de sueurs intenses, de palpitations, voire d’une sensation de malaise. Les mécanismes en jeu sont encore méconnus, mais ce phénomène est en lien avec la chute des œstrogènes. Les bouffées de chaleur sont particulièrement handicapantes la nuit, on parle alors de sueurs nocturnes.
L’huile essentielle de Sauge sclarée est traditionnellement reconnue pour soulager les bouffées de chaleur et limiter la transpiration excessive. Son action antisudorifique en fait un soutien intéressant notamment en cas de sueurs nocturnes. Si le sclaréol, l’un de ses constituants, a longtemps été associé à son activité « œstrogénique », les données scientifiques actuelles ne permettent pas de valider cette hypothèse. Les effets de cette huile essentielle s’expliqueraient plutôt par une modulation du système nerveux central, via des actions anti-dopaminergiques et sérotoninergiques, influençant ainsi l’humeur et les mécanismes de thermorégulation impliqués dans les bouffées de chaleur.
La Sauge officinale, autre espèce de Sauge, est aussi une solution sous forme de teinture mère ou en tisane. Elle agit sur les troubles thermiques (bouffées de chaleur, transpiration excessive), mais aussi sur la sphère nerveuse grâce à ses effets équilibrants.
Si l’utilisation des Sauges n’est pas possible, vous pouvez utiliser des solutions naturelles non hormonale. C’est le cas de l’hydrolat de Menthe Poivrée qui par son action rafraîchissante permet de soulager les bouffées de chaleur.
À la ménopause, environ un tiers des femmes souffrent de troubles du sommeil, avec des nuits plus courtes, des réveils fréquents et un endormissement plus difficile. Cette perturbation est en grande partie liée à la chute des hormones sexuelles, qui exercent une influence sur la régulation du sommeil, aggravée en cas de sueurs nocturnes. Sur le plan émotionnel, les variations hormonales entraînent aussi des sautes d’humeur, comparables à celles vécues pendant les règles, mais souvent plus marquées.
Le Houblon est une solution naturelle très efficace, riche en phytoœstrogènes comme les prénylnaringénines, qui sont reconnues pour leur capacité à mimer partiellement l’effet des œstrogènes. Il agit aussi sur le système nerveux en influençant le neurotransmetteur GABA (acide γ-aminobutyrique) avec un effet relaxant qui favorise l’endormissement. Il est donc doublementindiqué pour améliorer la qualité du sommeil et apaiser l’irritabilité tout en limitant les sueurs nocturnes et les autres symptômes de la ménopause.
Par ses propriétés inductrices du sommeil et apaisantes, le Safran peut contribuer à un meilleur sommeil, notamment en augmentant sa durée et diminuant la fatigue ressentie en journée, sans créer d’accoutumance. Il est donc également utilisable dans ce cas de figure.
Si le Houblon et le Safran ne vous conviennent pas, notamment en cas de contre-indications, vous pouvez vous tourner vers la Passiflore ou la Valériane, deux plantes reconnues en phytothérapie pour améliorer le sommeil, sans présenter d’effet œstrogène-like.
La ménopause, peut s’accompagner de gêne au niveau intime, parfois difficile à verbaliser et pourtant fréquente. Dès la préménopause, certaines femmes ressentent des douleurs mammaires cycliques dues aux variations hormonales. Par la suite, la chute des œstrogènes et des androgènes entraîne un assèchement progressif des muqueuses génitales, réduisant la lubrification naturelle du vagin. Cette sécheresse peut rendre les rapports sexuels inconfortables, voire douloureux (dyspareunie), et s'accompagner d'une baisse de la libido, renforcée par le déséquilibre hormonal.
Pour répondre à ces désagréments, certains actifs naturels apportent un soutien ciblé :
Ces solutions naturelles, bien choisies et bien utilisées, permettent d’apporter confort, douceur et bien-être intime, en accompagnant la femme dans chaque étape de cette transition hormonale.
À la ménopause, une prise de poids modérée, souvent comprise entre 2 et 5 kg, est fréquente et physiologiquement normale. Elle s’explique en grande partie par la baisse des œstrogènes, qui favorise une redistribution des graisses vers la zone abdominale et ralentit le métabolisme de base. À cela s’ajoute une fatigue accrue, souvent liée à des troubles du sommeil ou à une baisse d’énergie, rendant l’activité physique plus difficile à maintenir.
À condition d’être modérée, cette évolution n’est pas forcément néfaste. Les tissus adipeux jouent en effet un rôle de relais hormonal en produisant des œstrogènes via les glandes surrénales, ce qui peut atténuer certains symptômes (bouffées de chaleur, sécheresse, troubles de l’humeur) liés à la chute hormonale. Pour accompagner ce rééquilibrage naturel tout en évitant une prise de poids excessive, certains actifs naturels peuvent être d’une grande aide :
Avec la chute des œstrogènes à la ménopause, le capital osseux s’en trouve fragilisé. La densité minérale osseuse diminue progressivement, augmentant le risque d’ostéoporose et de fractures, notamment au niveau des hanches, des poignets ou des vertèbres. En parallèle, de nombreuses femmes signalent des douleurs articulaires, une raideur matinale ou une gêne lors de mouvements prolongés, autant de manifestations souvent liées à une inflammation articulaire chronique.
Plusieurs plantes et bourgeons peuvent accompagner naturellement ces troubles :
Face aux bouleversements hormonaux de la ménopause, certains composés appelés phytoœstrogènes peuvent représenter un soutien naturel intéressant. Les connaissances actuelles montrent qu’ils ont des effets positifs quand ils sont intégrés dans l’alimentation. En revanche, leur consommation sous forme de compléments alimentaires concentrés (ex : isoflavones de soja) nécessite, comme pour le traitement hormonal de substitution, de respecter les dosages et les précautions d’emploi.
Les plus connus sont les isoflavones présents à des teneurs élevées dans le Soja, cet aliment largement consommé en Asie où les femmes ont moins de cancers du sein et moins de symptômes de la ménopause qu’en Occident. Ils ont fait l’objet de nombreuses études et sont considérés comme une alternative naturelle au traitement hormonal substitutif. Cependant, leur consommation sous forme de compléments alimentaires présenterait un risque d’augmentation du cancer de sein, sans forcément donner des résultats très concluants sur la diminution des bouffées de chaleur. Inutile donc de prendre des risques avec ce genre de produits, d’autant qu’une étude de 2021 a montré qu'un régime végétarien, complété avec une demi-tasse de graines de soja ordinaires, pouvait réduire les bouffées de chaleur modérées à sévères de 84%.
Par ailleurs, il existe d’autres phytoœstrogènes, les lignanes, qu’on retrouve en quantités notables dans le Lin. Il n’y a pas encore d’études concernant les bouffées de chaleur mais les effets protecteurs des graines de Lin ont été confirmés pour la prévention du cancer du sein. De plus, les graines de Lin sont des bonnes sources d’omégas 3 et de fibres qui participent à la prévention d’autres pathologies comme les maladies cardio-vasculaires dont l’incidence augmente à la ménopause.
Les sources alimentaires d’œstrogènes végétaux sont très nombreuses et ne se limitent pas au Soja et au Lin. En les intégrant dans son régime alimentaire en quantités normales, ils contribuent sans risques à couvrir nos besoins naturels :
En cas de bouffées de chaleur, il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée, riche en végétaux et limitée en sucre et d’éviter ce qui peut favoriser leur apparition : l'alcool, le tabac, les boissons excitantes comme le café, l'exposition à la chaleur... L'hygiène de vie est par ailleurs très importante pour diminuer les bouffées de chaleur, mais aussi pour prévenir les autres risques liés à ménopause.
À la ménopause, les besoins nutritionnels évoluent et l'alimentation devient une alliée précieuse pour atténuer certains symptômes. La chute des œstrogènes entraîne une fragilité osseuse accrue, une tendance à la prise de poids et un risque cardiovasculaire plus élevé. Il est donc essentiel d’adopter une alimentation riche en calcium, en vitamine D et en oméga-3, tout en réduisant les sucres rapides et les graisses saturées. Privilégiez les fruits et légumes frais, les céréales complètes, les légumineuses, les graines (notamment de lin et de courge) et les oléagineux.
Limiter la consommation d’alcool et de café, tout comme les aliments ultra-transformés, contribue à diminuer l’inflammation chronique et à favoriser une meilleure régulation hormonale. Cette approche alimentaire préventive joue un rôle central dans le maintien de l’énergie, de la densité osseuse et de la stabilité de l’humeur.
Les bienfaits de l’activité physique autour de la ménopause sont multiples et souvent sous-estimés. Le sport permet en effet de prévenir l’ostéoporose, la diminution de la masse musculaire ou les maladies cardiovasculaires. Il aiderait également à réguler les fluctuations hormonales qui surviennent avec la ménopause. La pratique d’une activité physique contribue enfin à réduire le stress et le surpoids, qui sont des facteurs aggravants des bouffées de chaleur.
Des études de 2012 et 2015, ont montré qu’une activité physique, même modérée, permettait de réduire la fréquence des bouffées de chaleur et d’améliorer la qualité de vie. Son efficacité repose avant tout sur la régularité de la pratique.
Pour les personnes les plus à risque d’ostéoporose, il est recommandé de privilégier la course ou la marche plutôt que les sports dits portés comme le vélo ou la natation pour favoriser davantage la formation osseuse.
La ménopause est souvent synonyme de nuits agitées, avec des réveils nocturnes fréquents, une difficulté à s’endormir ou encore des sueurs nocturnes qui perturbent le repos. Or, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité accentue la fatigue, la nervosité et les troubles de l’humeur. Pour favoriser un sommeil réparateur, il est crucial d’adopter une hygiène de sommeil rigoureuse : dîner léger et équilibré, limiter les écrans avant le coucher, éviter les excitants comme le café ou l’alcool en fin de journée, et maintenir des horaires de coucher réguliers.
Le stress étant un facteur aggravant ou déclenchant des bouffées de chaleur, toutes les méthodes utilisées pour le gérer vont aider à mieux vivre sa ménopause. Elles seront utiles en prévention, mais également pour réduire leur intensité en évitant de paniquer quand les bouffées de chaleur surviennent. Ces méthodes aideront aussi à se rendormir et à améliorer la qualité du sommeil qui peut être perturbé par les sueurs nocturnes.
De nombreuses solutions existent. Méditation, respiration profonde, sophrologie, yoga… toutes ces techniques anti-stress ont fait l’objet d’études permettant de valider leurs effets apaisants. Les plus pressées choisiront l’olfaction des huiles essentielles ou la cohérence cardiaque qui, en quelques minutes, permettent de réduire significativement le niveau de stress.
Compte tenu des risques liés au Traitement Hormonal Substitutif et aux phytoœstrogènes, toute autre méthode alternative ou complémentaire est la bienvenue pour limiter les bouffées de chaleur. Parmi les pistes explorées, on retrouve notamment l’acupuncture et d’autres pratiques non médicamenteuses comme le yoga, le tai-chi, le qigong, la méditation…
Même si les publications scientifiques à ce sujet ne donnent pas toujours des résultats significatifs, ces méthodes ont l’avantage de ne pas se limiter à une action hormonale, mais d’agir sur les autres composantes des bouffées de chaleur. Les connaissances actuelles montrent en effet que la thermorégulation serait également affectée par des endorphines et d'autres neurotransmetteurs centraux. Cela permettrait d’expliquer les effets obtenus avec les méthodes de gestion du stress comme la méditation ou avec l’acupuncture en agissant directement au niveau du système nerveux central.
Le traitement des troubles liés à la ménopause repose principalement sur la prescription d’hormones pour compenser la diminution des œstrogènes et de la progestérone. C’est le « fameux » traitement hormonal substitutif de la ménopause (THM ou THS). Il est certes efficace contre les bouffées de chaleur, mais il a aussi fait l’objet de polémiques.
Son intérêt ayant été remis en cause par plusieurs études depuis 2000, les autorités sanitaires françaises ont dû publier plusieurs recommandations et notamment préciser que « Chez les femmes en bonne santé qui ne présentent pas de syndrome climatérique, ni de facteur de risque d’ostéoporose, l’administration d’un THM n’est pas recommandée en raison d’un rapport bénéfice/risque défavorable ». En effet, il est maintenant clairement établi que le THM augmente les risques de certains cancers (sein, endomètre, ovaires), d’AVC ou de thrombose… Il ne doit donc être proposé que si les troubles ont « un retentissement sur la qualité de vie » de la personne et s’il n’y a pas de contre-indications (antécédents de cancer hormono-dépendant ou d’AVC), tout en se limitant « à la dose minimale efficace, pour une durée la plus courte possible, avec […] une évaluation régulière. »
Dans ce contexte, il est légitime de rechercher des solutions naturelles. Certaines plantes médicinales et certains compléments alimentaires contiennent en effet des phytoœstrogènes. Mais ils ne sont pas tous sans risques. Comme pour le THM, leur usage est déconseillé aux femmes ayant des antécédents de cancer du sein ou de l’utérus. D’autres produits « naturels » comme le Yam, la DHEA ou la bêta-alanine sont également controversés. Au mieux, ils sont inactifs, mais ils peuvent aussi avoir des effets indésirables. Il est donc préférable de demander l'avis d'un professionnel de santé avant d'en consommer.
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Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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