Quels sont les remèdes naturels contre l’insomnie durant la ménopause ?

Conseils d’utilisation :

• Teinture mère : prendre de 25 à 50 gouttes (soit entre 1,25 mL et 2,5 mL), une à deux fois par jour, diluées dans un verre d’eau. La prise s’effectue de préférence au cours d’un repas, idéalement le soir en cas de troubles du sommeil ou de sueurs nocturnes.
• Gélules : consommer entre 100 et 250 mg d’extrait sec de Houblon par jour, sur une durée minimale de 3 semaines maximum suivie d’une semaine de pause. À renouveler si nécessaire.
• Tisane : infuser 1 à 2 g de cônes de Houblon séchés dans de l’eau chaude, à boire le soir.

Pourquoi est-ce efficace ?

Le Houblon est considéré comme l’une des plantes de référence contre les sueurs nocturnes et les troubles du sommeil durant la ménopause. Ces bienfaits seraient principalement liés à sa composition en 8-prénylnaringénine, également connue sous le nom d’hopéine. Cette dernière aurait une puissante activité œstrogénique. Plusieurs études indiquent en effet qu’elle aurait la capacité de se lier de façon compétitive sur les récepteurs des œstrogènes. Le Houblon agirait également comme un modérateur sur le système GABAergique, qui est impliqué dans la régulation du stress, des états émotionnels et du sommeil. Une étude contrôlée, randomisée, en double aveugle versus placebo, indique qu’un extrait breveté de Houblon standardisé à 100 mg de 8-prénylnaringénine (Lifenol®) a montré une réduction significative des symptômes climatériques chez des femmes ménopausées (troubles du sommeil et de l’humeur, bouffées de chaleur). Toutefois, si le Houblon ne convient pas à votre situation, notamment en cas de contre-indications, il est également possible d’utiliser la Passiflore et la Valériane qui sont aussi des plantes de référence en phytothérapie sur les troubles du sommeil mais sans effet oestrogène-like. 

Le Houblon peut être utilisé seul ou intégré à des formules plus complètes, comme MenoBalance+®, qui renferme l’extrait breveté Lifenol®, standardisé en 8-prénylnaringénine. Cette formule associe également d’autres actifs reconnus pour leur efficacité sur les troubles de la ménopause : huile d’Onagre, Safran, L-Tryptophane, ainsi que des vitamines B, D et K. Cliniquement testée, elle a permis de réduire de manière significative 10 symptômes liés à la ménopause, avec notamment une diminution de 46,2 % des troubles du sommeil. Ce type de complément offre ainsi une approche globale, synergique et bien tolérée, en ciblant les différents déséquilibres hormonaux à l’origine des inconforts.

Conseils d’utilisation :

• En diffusion ou en olfaction le soir, pour favoriser la détente : appliquer quelques gouttes d’huile essentielle de Sauge Sclarée sur la mèche d’un stick inhalateur, ou respirer directement au flacon.
• En massage sur le plexus solaire : diluer 1 goutte d’huile essentielle dans 5 gouttes d’huile végétale, puis massez doucement la zone.

Pourquoi est-ce efficace ?

L’huile essentielle de Sauge Sclarée est souvent conseillée durant la ménopause comme dans la plupart des troubles féminins. On a longtemps attribué à l’un de ses composants, le sclaréol, une activité oestrogen-like, mais les connaissances actuelles mettent davantage en avant une action régulatrice au niveau du système nerveux. Elle contient en effet en grande quantité du linalol, une molécule dont l’effet anxiolytique est bien documenté. Ce composé agit comme modulateur du système nerveux central, aidant à apaiser le stress, l’anxiété, les variations d’humeur et même certains états dépressifs légers. L’acétate de linalyle, également présent en proportion importante, renforce cette action grâce à ses propriétés antispasmodiques, tant sur le plan nerveux que musculaire. Grâce à cette synergie, la Sauge Sclarée contribue à améliorer l’humeur et à favoriser un sommeil de qualité, deux dimensions souvent perturbées lors de la ménopause. Par précaution, elle reste malgré tout contre-indiquée en cas d’antécédents de cancer hormono-dépendant, de mastose… Il existe alors d’autres extraits naturels intéressants en cas d’insomnie, avec notamment l’huile essentielle de Camomille Romaine comme alternative en aromathérapie.

Conseils d’utilisation :

• Macérat de bourgeons d’Airelle : par voie orale, 5 à 15 gouttes par jour, pures ou diluées dans un peu d’eau, 15 minutes avant le repas, en cure de 3 semaines, à renouveler si besoin après une pause d’une semaine.
• Macérat de bourgeons de Tilleul : par voie orale, 5 à 15 gouttes par jour, pures ou diluées dans un peu d’eau, 15 minutes avant le repas, en cure de 3 semaines, à renouveler si besoin après une pause d’une semaine.

Pourquoi est-ce efficace ?

En gemmothérapie, le macérat de bourgeons d’Airelle (Vaccinium Vitis-Idaea) est traditionnellement reconnu pour son action hormonale qui aide à réguler la baisse des œstrogènes et à limiter les symptômes de la ménopause. Il est d’ailleurs considéré comme le macérat de bourgeons de référence dans ce domaine. Ce macérat n’a toutefois pas encore fait l’objet d’étude scientifique. Son usage repose cependant sur des décennies de pratique clinique en gemmothérapie.

Le macérat de bourgeons de Tilleul est traditionnellement reconnu pour ses propriétés anxiolytiques, sédatives et légèrement hypnotiques. Certains ouvrages indiquent que ce bourgeon agit de manière plus globale en aidant à maintenir le tonus physiologique de l’humeur et à réduire la tension mentale, ce qui justifie son emploi en tant que régulateur dans les états anxieux. Le Tilleul est d’ailleurs considéré comme le macérat de bourgeon de référence contre le stress, l’angoisse, et les troubles du sommeil.

• Adopter une bonne hygiène de vie tout au long de la journée constitue un levier efficace pour faciliter l’endormissement. Cela passe notamment par la réduction de l’exposition à la lumière des écrans en fin de journée, l’évitement des activités stimulantes ou des repas pris trop tard et le maintien d’un rythme de vie stable et régulier.

• Le stress étant l’une des principales causes d’insomnie, il est essentiel d’intégrer des techniques de relaxation dans son quotidien, en particulier en soirée. La cohérence cardiaque, la méditation ou encore la sophrologie permettent d’apaiser le système nerveux, de faire baisser le taux de cortisol en fin de journée, et ainsi de favoriser la sécrétion naturelle de mélatonine (« hormone du sommeil »).

• L’alimentation joue elle aussi un rôle important dans la qualité du sommeil. Il est préférable d’éviter les repas trop copieux ou trop rapprochés du coucher. Un dîner pris 2 à 3 heures avant d’aller dormir facilitera la digestion et réduira les risques de troubles de l’endormissement. Par ailleurs, la consommation de caféine doit être limitée en fin de journée, idéalement au moins 6 heures avant le coucher.