Le zona est une maladie courante est souvent bénigne mais elle peut être inquiétante. En effet, les symptômes sont cutanés et donc très visibles, la panique peut vite vous envahir. Mais attention, certains zonas sont plus dangereux que d’autres.

Cet article a été mis à jour le 07/12/2023

Précisions préalables sur le Zona

Le zona est une maladie éruptive causée par le virus de la varicelle. Ce virus, VZV, pénètre dans notre organisme lorsque nous sommes enfants (95% des cas) puis reste en sommeil dans nos ganglions sensitifs. Adulte, ce virus peut être réactivé par des causes encore inconnues mis à part une immunité assez faible. Le virus VZV, autrefois responsable de la varicelle est alors en cause pour le zona. Cette maladie provoque des sensations de brûlures et de démangeaisons, ainsi que de la fièvre et des troubles digestifs dans une premier temps. Puis, le zona se manifeste par des éruptions cutanées. Celles-ci sont sous forme de plaques rouges composées de vésicules plus ou moins importantes.

Le zona est contagieux, il peut se transmettre par contact direct avec le liquide contenu dans les vésicule ou encore par voie aériennes (des vésicules jusqu’aux voies respiratoire d’une personnes non infectée). Cependant, le virus VZV, ne peut se transmettre qu’à des personnes n’ayant jamais eu la varicelle. Les autres possède déjà le virus en elles. Ainsi, les personnes contractent non pas le zona mais sa forme première : la varicelle. Au contraire de la varicelle, le zona est plus douloureux et ne s’arrête pas à une simple éruption cutanée. Les douleurs peuvent être vives et se ressentir encore après la disparition des symptômes.

Le zona intercostal

Le zona intercostal est la forme la plus fréquente du zona. Le virus se réactive et se développe dans les ganglions sensitifs d’un nerf  intercostal. Le zona apparaît alors sur généralement sur les côtes, parfois sur l’abdomen. Cette forme de développement du virus du zona est la plus courante et se manifeste dans la plupart des cas. Elle se distingue tout d’abord, par la localisation des plaques éruptives à un endroit précis puis aussi car c’est la forme du zona la moins dangereuse pour l’organisme.

Le zona ophtalmique

Le zona ophtalmique est rare mais peut se révéler particulièrement dangereux. En effet, le zona se réactive dans le corps et les premiers symptômes apparaissent. Seulement, au lieu de se développer sur une partie du corps tel que les côtes, il se développe au niveau des yeux. C’est alors que la réactivation du virus VZV se fait au niveau du ganglion de Gasser et atteint le nerf ophtalmique. Les manifestations éruptives touchent alors le front, le pourtour de l’oeil, la cornée… S’il n’est pas pris rapidement en charge, il peut altérer la qualité de la vue.

Le zona auriculaire

Là aussi, on rigole plus. Le zona auriculaire est causé par la réactivation du virus VZV dans le ganglion géniculé qui touche alors le nerf facial. Léger problème, ce nerf est moteur et le zona peut alors engendrer un risque de paralysie faciale (léger le problème, léger). Le zona auriculaire se manifeste par une forte douleur au niveau de l’oreille puis l’apparition de plaques. La contamination par l’oreille peut induire des acouphènes, des pertes d’équilibres ou des vertiges. La paralysie peut être plus ou moins persistante. Prudence.

Le zona généralisé

Celui-ci porte bien son nom. Le zona généralisé s’étend sur le corps humain ! Il n’a pas une zone de prédilection comme les précédents mais peut s’étendre sur n’importe quelle parties du corps humain. Ce type de zona touche principalement les personnes immuno-déficientes atteintes de maladies graves. Ainsi, le zona généralisé se manifeste souvent chez les personnes diagnostiquées séropositives.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

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