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La Compagnie des Sens sélectionne, conditionne et vend des huiles essentielles 100% BIO d'une qualité que vous ne trouverez nulle part ailleurs sur internet.
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Une huile essentielle est un extrait végétal bien particulier :
Les huiles essentielles peuvent être régulièrement confondues avec d’autres types d’extraits naturels :
La certification BIO est une certification incontournable en aromathérapie, plus encore que pour des produits alimentaires ou cosmétiques plus classiques, pour 3 grandes raisons :
Oui, vous pouvez exiger de votre marque d’huiles essentielles qu’elle soit 100% BIO. Beaucoup de marques proposent des huiles essentielles BIO, mais la majorité font l’impasse dès que l’écart de prix est important. Pourtant, c’est justement quand cet écart de prix est important que le label BIO est particulièrement nécessaire, permettant d’éviter une monoculture intensive… et abusive.
Pour être utilisée en aromathérapie, une huile essentielle doit être chémotypée, afin que vous puissiez vous assurer que ce chémotype correspond à l’utilisation que vous vouliez en faire. Le chémotype, c’est la carte d’identité d’une huile essentielle, et cette carte d’identité regroupe plusieurs informations :
Bien que ce dernier point (très contraignant pour les fabricants) ne fasse pas consensus, pour connaitre correctement le chémotype d’une huile essentielle, la connaissance de son origine est impérative. Selon l’endroit où la plante a poussé, elle ne donnera pas la même huile essentielle.
Votre huile essentielle est chémotypée si vous retrouvez ces informations sur son étiquette, et ce chémotype est le bon si ces informations correspondent à ce qui est indiqué par la personne, le livre ou le site qui vous conseille son utilisation.
Il existe des labels sur le marché désignant la notion de chémotype (HEBBD, HECT, etc.). Ces labels ne peuvent pas faire référence : ils ne sont pas indépendants, ne publient pas de cahiers des charges précis, et ne procèdent à aucune inspection.
Avant d’acheter une huile essentielle, vous pouvez faire 2 vérifications : une sur l’étiquette, une sur internet.
Sur l’étiquette, vérifiez :
Sur le site internet de la marque, vérifiez quel’entreprise connait et publie les résultats de ses analyses pour chaque lot d‘huile essentielle, tout particulièrement l’analyse chromatographique. Cette transparence, assez rare, vous assure d’une véritable exigence qualité de l’équipe qui vous propose ses produits.
Une entreprise experte en huiles essentielles et en aromathérapie aura mis au point, au fur et à mesure des années, un plan de contrôle complet pour garantir la qualité des huiles essentielles. Ce plan de contrôle provoquera l’utilisation plus ou moins systématique de nombreuses analyses sensorielles, chimiques ou physiques. En voici une liste non exhaustive : l’analyse organoleptique, la densité relative, l’indice de réfraction, l’analyse chromatographique en phase gazeuse, l’analyse C14, l’indice d’acide, l’indice de peroxyde, la miscibilité à l’alcool, le pouvoir rotatoire, le résidu d’évaporation, le « test du buvard », l'analyse pesticides ou le « test de l’eau dans les HE ». Toutes ces analyses, utilisées au bon moment, permettent de garantir une qualité constante des huiles essentielles et nécessite une véritable expertise.
Certaines parmi elles sont incontournables et sont normalement systématiques : l’analyse organoleptique, la mesure d'un indicateur physico-chimique comme par exemple l'indice de réfraction, et l’analyse chromatographique en phase gazeuse (qui permet de connaitre la composition de l’huile essentielle en molécules aromatiques volatiles). Les autres analyses ne sont pas faites systématiquement, mais en fonction d’un plan de contrôle dépendant de chaque huile essentielle et de chaque pays d’origine.
En France, la vente des huiles essentielles est libre, pour la plupart d’entre elles. Comme l’indique le site de l’ANSM, « les huiles essentielles qui ne relèvent pas du monopole pharmaceutique sont en vente libre et distribuées par différents circuits (pharmacien, magasins spécialisés, etc.) »
Les huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique sont les suivantes : Grande absinthe, Petite absinthe, Armoise commune, Armoise blanche, Armoise arborescente, Thuya du Canada ou cèdre blanc, Cèdre de Corée, Hysope, Sauge officinale, Tanaisie, Thuya, Sassafras, Sabine, Rue, Chénopode vermifuge, Moutarde jonciforme. En conséquence, ces huiles essentielles demeurent très peu utilisées.
Pour toutes les autres, vous pouvez les acheter en pharmacie, en magasin spécialisé ou sur internet.
Contrairement à ce que l’ont pourrait penser, l’offre en pharmacie n’est pas forcément plus qualitative que sur internet : sur chaque canal de vente, vous aurez des huiles essentielles excellentes et d’autres plus médiocres. A vous de tester les marques, et de vous montrer exigeant.
Les huiles essentielles sont des concentrés de molécules aromatiques. Chaque huile essentielle peut en contenir des dizaines, voire des centaines ! En général, vous aurez 3 ou 4 molécules principales, suivies d’une cohorte de molécules de plus faible concentration, voire à l’état de traces.
Il est cependant important de souligner que ces « petites » molécules jouent parfois un rôle important dans les propriétés des huiles essentielles, et dans leur odeur.
Bien entendu, ce schéma type connait ses exceptions : certaines huiles essentielles sont quasiment mono-moléculaires, comme la Gaulthérie odorante composée à 98% de salicylate de méthyle, ou le bois de Hô composé à 99% de linalol.
Les très nombreuses molécules aromatiques que l’on retrouve dans les huiles essentielles couramment vendues (plus de 300) se regroupent en une dizaine de familles biochimiques : les terpènes, les alcools, les aldéhydes, les carbures, les cétones, les coumarines, les esters, les éthers, les lactones, les oxydes, les phénols et enfin les phthalides. Ce regroupement par familles n’est pas arbitraire, mais dépend de la forme de ces molécules : elles permettent en conséquence de dresser certaines similitudes de propriétés. Cependant, il est impossible de s’en tenir à une famille biochimique pour déterminer propriétés et dangers d’une molécule, chacune d’elle ayant ses spécificités.
Les molécules aromatiques sont des molécules très actives, et les huiles essentielles en contiennent plusieurs dizaines. Ajoutez à cela une sélection très forte, puisque seule une centaine d’huiles essentielles sont commercialisées régulièrement, sur plusieurs dizaines de milliers de plantes aromatiques qui poussent sur notre planète. Assez naturellement, ces quelques huiles essentielles présentent donc des propriétés très fortes et très diverses.
Vous trouverez sur internet ou dans des livres dédiés des tableaux, voire des logiciels, énumérant ces différentes propriétés. La connaissance que nous avons de ces propriétés découle à la fois de la connaissance que nous avons des propriétés des molécules qui les composent, mais aussi de l’expérience.
En effet, on constate que les propriétés des huiles essentielles ne sont pas rigoureusement la somme des propriétés des molécules qui les composent principalement. Une symbiose d’action est constatée par expérience : c’est ce qu’on appelle le totum d’une huile essentielle. Une double approche est donc nécessaire : une approche moléculaire (qui reste indispensable), couplée à une approche plus traditionnelle.
Vous constaterez que bien souvent, de très nombreuses huiles essentielles possèdent les mêmes propriétés. Pourquoi utiliser l’une plutôt que l’autre ? D’une part, ces propriétés ne sont pas toutes aussi puissantes d’une huile à l’autre. D’autre part, c’est souvent une synergie d’actions et de propriétés que vous attendrez d’une huile essentielle et vous choisirez donc celle qui « coche le plus de cases ». Mais il n’est pas rare que pour un même groupe de propriétés recherchées, plusieurs huiles essentielles fassent l’affaire de façon objective.
Les huiles essentielles sont utilisées de manière très diverse :
En France, la réglementation qui s’applique à un produit dépend de l’utilisation qui est proposée au consommateur. Bien souvent pour les huiles essentielles, c’est le consommateur qui saura pourquoi il va utiliser les huiles essentielles, et la marque ne peut le savoir a priori. La plupart des huiles essentielles sont donc enregistrées en ingrédients cosmétiques, en arôme ou en complément alimentaire.
Dans l’immense majorité des cas, vous ne trouverez donc aucune mention des utilisations possibles des huiles essentielles sur le flacon ou sa description produit, chaque cadre réglementaire étant par nature très restrictif au regard les attentes réelles mais très diverse des utilisateurs. Il faut donc se renseigner sur d’autres supports pour maitriser correctement l’utilisation des huiles essentielles.
Un produit qui a des propriétés présente forcément certains dangers. C’est le cas des huiles essentielles. En aucun cas, la naturalité du produit permet de l’utiliser à la légère. La voie d’utilisation la plus puissante, et donc la plus à risque sera la voie orale, mais chaque voie d’utilisation présentera des risques. On parle d’hépatotoxicité, de neurotoxicité, de néphrotoxicité, de risque d’allergies, de photosensibilisation et de dermocausticité.
Avant d’employer une huile essentielle, de quelque façon que ce soit, il est donc important de bien se renseigner, sur des sites ou des ouvrages spécialisés, ou via un professionnel de santé compétent.
Chaque huile essentielle présente des précautions d’emploi qui lui sont propres. Mais de manière générale, la DGCCRF recommande les précautions suivantes :
C’est maintenant un standard, les huiles essentielles doivent être conditionnées dans des flacons en verre, opaque, de préférence ambré. C’est en effet cette couleur qui absorbe le mieux les rayons énergétiques qui oxydent les huiles essentielles. Pour un tel flacon, il est inutile de commercialiser l’huile essentielle dans un carton, hormis pour des raisons commerciales et logistiques.
Si vous devez conserver votre flacon pendant des années, il vaut mieux le conserver dans un placard à l’abri de la lumière. Cependant, s’il doit rester plusieurs semaines sur votre table de nuit, ce n’est pas un problème.
En revanche, il est très important de conserver le flacon à la verticale, afin que l’huile essentielle de réagisse pas avec le codigoutte ou le bouchon en plastique.
Point de vigilance : ne laissez pas les flacons d’huiles essentielles à la portée des enfants.