Douleurs digestives, migraines, douleurs musculaires, douleurs dentaires... Certaines huiles essentielles peuvent remédier à l'ensemble de ces tracas quotidiens. Elles sont toutes spécifiques d'une zone corporelle.
Les termes antalgique et analgésique peuvent être quelquefois confondus, puisque la différence entre ces deux termes est assez subtile.
Au sein de ce groupe d’actions ciblant la douleur, on retrouve également les propriétés anesthésiantes. Cette anesthésie locale va bloquer la transmission des signaux nerveux, provoquant ainsi une analgésie et même une paralysie musculaire locale.
Différents mécanismes d’action existent, la douleur peut-être inhibée soit par une sensation de froid, de chaud ou en inhibant la transmission d’un stimulus douloureux.
Une anesthésie par le froid, comme c’est le cas par exemple pour la Menthe Poivrée, va stimuler des récepteurs au froid et avoir un effet vasoconstricteur. En effet, c’est en anesthésiant en partie une zone par l’action du froid que cette huile permet d’atténuer la douleur. A l’inverse, une sensation de chaleur va provoquer une vasodilatation et une légère anesthésie locale. Finalement, certaines molécules vont agir sur des récepteurs responsables de la sensation de douleur. En inhibant cette transmission des informations, on obtient une action anesthésiante locale.
Les principales molécules antalgiques sont...
le citronnellal, le linalol, le camphre, le menthol, l’acétate de menthyle, de linalyle, de bornyle, l’eugénol, les citrals, le paracymène, les carbures sesquiterpéniques (chamazulène, caryophyllène…), le salicylate de méthyle, etc...
Pour donner des exemples, l’eugénol contenu dans l’huile essentielle de Clou de girofle est spécifique des douleurs dentaires. Le menthol quant à lui présent dans la Menthe Poivrée est associé aux douleurs céphaliques.
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.