Les huiles aux propriétés antalgiques, analgésiques et anesthésiantes locales

Ajowan, Basilic, Camomille romaine, Clou de girofle, Combava, Coriandre graines, Curcuma, Eucalyptus citronné, Fenouil doux, Galbanum, Gaulthérie odorante, Hélichryse de Madagascar, Laurier noble, Lavande Aspic, Lavande fine, Lavandin super, Lédon du Groenland, Marjolaine à coquilles, Menthe des champs, Menthe poivrée, Muscade, Petit grain Bigarade, Poivre noir, Romarin à Camphre, Romarin à Verbénone, Sapin Baumier, Sarriette des montagnes, Sauge à feuilles de Lavande, Verveine exotique

Définition et mécanismes d’action

Les termes antalgique et analgésique peuvent être quelquefois confondus, puisque la différence entre ces deux termes est assez subtile.

  • Une action antalgique permet d’atténuer une douleur ressentie.
  • Une action analgésique elle, va absolument inhiber la douleur, elle sera utilisée contre des douleurs plus intenses.

Au sein de ce groupe d’actions ciblant la douleur, on retrouve également les propriétés anesthésiantes. Cette anesthésie locale va bloquer la transmission des signaux nerveux, provoquant ainsi une analgésie et même une paralysie musculaire locale.

Différents mécanismes d’action existent, la douleur peut-être inhibée soit par une sensation de froid, de chaud ou en inhibant la transmission d’un stimulus douloureux.

Une anesthésie par le froid, comme c’est le cas par exemple pour la Menthe Poivrée, va stimuler des récepteurs au froid et avoir un effet vasoconstricteur. En effet, c’est en anesthésiant en partie une zone par l’action du froid que cette huile permet d’atténuer la douleur. A l’inverse, une sensation de chaleur va provoquer une vasodilatation et une légère anesthésie locale. Finalement, certaines molécules vont agir sur des récepteurs responsables de la sensation de douleur. En inhibant cette transmission des informations, on obtient une action anesthésiante locale.

Les principales molécules antalgiques sont...

le citronnellal, le linalol, le camphre, le menthol, l’acétate de menthyle, de linalyle, de bornyle, l’eugénol, les citrals, le paracymène, les carbures sesquiterpéniques (chamazulène, caryophyllène…), le salicylate de méthyle, etc...

Pour donner des exemples, l’eugénol contenu dans l’huile essentielle de Clou de girofle est spécifique des douleurs dentaires. Le menthol quant à lui présent dans la Menthe Poivrée est associé aux douleurs céphaliques.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.