Pourquoi utiliser l’huile d’Onagre durant la ménopause ?

Par voie orale : Pour un résultat optimal, il est recommandé de prendre 1g d’huile d’Onagre par jour pendant au moins 6 semaines, sous forme de gélules ou d’huile à ingérer.

Pourquoi est-elle efficace ? L’huile d’Onagre permet d’atténuer les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, deux symptômes vasomoteurs très fréquents pendant la ménopause. Sa richesse en acide gamma-linolénique (GLA), un acide gras issu de l’acide linoléique, contribue à réduire les perturbations de la thermorégulation fréquemment observées durant cette période. En temps normal, le corps maintient sa température dans une zone de tolérance appelée zone de thermoneutralité. Mais à la ménopause, la diminution du taux d’œstrogènes rétrécit cette zone, rendant l’organisme plus sensible aux variations internes ou externes. De petits écarts de température suffisent alors à provoquer des bouffées de chaleur ou des sueurs nocturnes. Le GLA pourrait aider à moduler certains médiateurs impliqués dans ces dérèglements, réduisant ainsi la fréquence et l’intensité des épisodes.

Plusieurs études cliniques soutiennent cette action : l’essai randomisé de Farzaneh et al. (2013) a montré une diminution de 39 % de la fréquence et de 42 % de la gravité des bouffées de chaleur après 6 semaines de cure. Deux méta-analyses récentes (Thevi et al., 2024 ; Christelle et al., 2020) confirment une efficacité modérée mais significative.

Par voie orale : Comme pour diminuer les bouffés de chaleur, il est habituellement recommandé de prendre 1g d’huile d’Onagre par jour pendant au moins 6 semaines, sous forme de gélules ou d’huile à ingérer.

Pourquoi est-elle efficace ? L’huile d’Onagre peut aussi aider à stabiliser l’humeur et à réduire l’anxiété, deux troubles fréquents pendant la ménopause. Son principal actif, le GLA, est transformé dans l’organisme en prostaglandines de type E1, des médiateurs lipidiques impliqués dans de nombreuses fonctions physiologiques, dont la régulation de l’inflammation, du tonus vasculaire et de certaines réponses neurologiques.

Plusieurs études suggèrent un effet bénéfique sur l’équilibre émotionnel : Sharif & Darsareh (2019) ont observé une amélioration de l’état émotionnel, tandis que Ghavi et al. (2023) ont mis en évidence une action anxiolytique modérée. Ces effets pourraient s’expliquer par un impact indirect sur les neurotransmetteurs, notamment la sérotonine, souvent en baisse lors des fluctuations hormonales.

• Par voie cutanée : En remplacement d’une crème de nuit, appliquer quelques gouttes d’huile d’Onagre sur le visage, puis masser par mouvements circulaires pour favoriser la pénétration. Il est préférable de l’utiliser le soir, car elle peut laisser un léger filtre gras sur la peau durant la journée.
• Par voie orale en cure : En complément, il est possible de faire une cure pour soutenir la santé de la peau. Pour les cures, il est généralement recommandé de prendre 1 gramme, soit environ 1 mL, d’huile d’Onagre par jour pendant 3 mois, ou bien 500 mg par jour pour un entretien sur le long terme.

Pourquoi est-elle efficace ? La ménopause entraîne une baisse naturelle du collagène et de la production de sébum, ce qui se traduit par une sécheresse accrue, une perte d’élasticité et l’apparition progressive des rides. Grâce à sa richesse en acide linoléique (jusqu’à 85 %) et en GLA, l’huile d’Onagre aide à restaurer le film hydrolipidique de la peau, renforce la barrière cutanée et stimule la régénération cellulaire. Le GLA favorise également la restructuration des fibres de collagène, ce qui contribue à maintenir la souplesse et la fermeté de la peau. En parallèle, ses antioxydants naturels (dont la vitamine E) protègent les cellules du stress oxydatif et limitent le vieillissement cutané prématuré. Bien que les études cliniques sur cet usage soient encore peu nombreuses, les données issues de la dermatologie confirment le rôle essentiel des acides gras oméga-6 dans le maintien de l’hydratation et de la structure de la peau.

Précautions d’utilisation : Cette huile est considérée comme assez comédogène (indice de comédogénicité de 2) et est donc principalement réservée aux peaux matures et/ou très sèches. Elle est aussi très bien tolérée par les peaux sensibles.

Par voie orale : Afin de diminuer les douleurs, nous vous conseillons de prendre 1g d’huile d’Onagre par jour pendant au moins 8 semaines, sous forme de gélules ou d’huile à ingérer.

Pourquoi est-elle efficace ? Durant la période de périménopause, la chute de la progestérone peut s'accompagner de douleurs au niveau des seins comme dans le syndrome prémenstruel. Dans ce cas, l'huile d'Onagre est une solution naturelle dont l'efficacité a été prouvée. Ces effets seraient liés à sa richesse en acide gamma-linolénique (GLA), un acide gras (oméga-6), précurseur de la prostaglandine E1 (PGE1) aux propriétés antiinflammatoires. Son efficacité a été confirmée par plusieurs études cliniques. Un essai randomisé (2020) a montré que 1000 mg/jour d’Onagre pendant 8 semaines réduisaient significativement les douleurs mammaires chez des femmes ménopausées, comparé à un placebo. Une autre étude (IOSR, 2018) menée auprès de femmes en périménopause a démontré une amélioration notable des douleurs après 3 mois de supplémentation, sans effets indésirables. Enfin, une étude comparative (JMSCR, 2016) a observé une efficacité similaire, voire légèrement supérieure à celle de la vitamine E. Ces résultats cliniques, conjugués à une excellente tolérance, font de l’huile d’Onagre un allié naturel et sûr pour accompagner les femmes dans les troubles douloureux du sein liés aux bouleversements hormonaux de la ménopause.

Par voie orale : Pour soutenir la densité minérale osseuse, il est conseillé de faire des cures d’huile d’Onagre en combinaison avec des huiles de poissons (riches en oméga-3) et une alimentation riche en calcium. Il est recommandé d’utiliser 320 à 480 mg d’AGL par jour, soit 2,3 g à 3,4 g d’huile d’Onagre ce qui correspond à environ une demi-cuillère à café. Ce grammage peut être réparti en deux ou trois prises pendant la journée.

Pourquoi est-elle efficace ? La ménopause s’accompagne fréquemment d’une perte progressive de masse osseuse, favorisant l’apparition de l’ostéoporose, une pathologie caractérisée par une fragilisation du tissu osseux et une augmentation du risque de fractures. Ce phénomène est principalement lié à la chute des œstrogènes après la ménopause, hormones qui jouent un rôle essentiel dans le maintien de la densité minérale osseuse. Certains des acides gras contenu dans l’huile d’Onagre, notamment le GLA, pourraient soutenir indirectement la santé osseuse. En effet, le GLA est un précurseur de prostaglandines E1, qui jouent un rôle dans la régulation de nombreux processus métaboliques, dont ceux liés à l’inflammation osseuse et à la résorption du tissu osseux. Si les données cliniques manquent pour affirmer un effet direct de l’huile d’Onagre sur l’ostéoporose, une étude pilote a mis en évidence des effets bénéfiques de l’association du GLA et de l’EPA sur l’absorption du calcium et la densité osseuse chez les personnes âgées. L’huile d’Onagre serait donc intéressante en tant que source naturelle de GLA, mais à utiliser en association avec des omégas 3 de type EPA et du calcium.

Si l’huile d’Onagre peut être utilisée seule, son efficacité peut être renforcée lorsqu’elle est associée à d’autres actifs naturels ciblant les différents déséquilibres liés à la ménopause. C’est notamment le cas dans la formule MenoBalance+®, où l’huile d’Onagre, dosé à 500 mg par capsule, agit en synergie avec le Safran (30 mg), l’extrait breveté de Houblon Lifenol® (85 mg) ainsi que le L-tryptophane (75 mg), précurseur de la sérotonine. Ce complexe est complété par des vitamines B6, B9, B12, D3 et K2, qui contribuent à l’équilibre émotionnel, au soutien hormonal et à la réduction de la fatigue.

L’efficacité de cette synergie a été évaluée dans une étude clinique menée sur 159 femmes ménopausées, montrant une amélioration significative sur plus de 10 symptômes dont les bouffées de chaleur, l’irritabilité, les troubles du sommeil et les variations d’humeur.

L’huile d’Onagre est globalement bien tolérée, mais comme tout complément alimentaire, elle peut provoquer chez certaines personnes des effets indésirables légers : maux de tête, troubles digestifs (nausées, maux d’estomac, diarrhées). Si ces effets apparaissent, il est conseillé de réduire la dose ou de la prendre au cours d’un repas pour en améliorer la tolérance.

Cependant, certaines contre-indications et précautions doivent être prises en compte :

• Troubles de la coagulation : l’huile d’Onagre peut ralentir la coagulation sanguine. Elle est donc à éviter chez les personnes souffrant de troubles hémorragiques ou prenant des anticoagulants ou antiplaquettaires (aspirine, warfarine…).

• Chirurgie : par mesure de précaution, il est recommandé de suspendre la prise d’huile d’Onagre deux semaines avant une intervention chirurgicale, afin de limiter les risques de saignement.

• Épilepsie et troubles convulsifs : quelques cas isolés ont suggéré un potentiel risque de convulsions associé à l’huile d’Onagre, en particulier chez des personnes atteintes de troubles neurologiques ou sous neuroleptiques. Par précaution, elle est déconseillée sans avis médical dans ces situations.

Les huiles d’Onagre et de Bourrache sont souvent associées car elles procurent chacune des bienfaits similaires très intéressants pour le confort féminin et pour la santé de la peau et des tissus. Cette proximité s’explique par une composition biochimique très proche, bien que les proportions de certains acides gras diffèrent. L’huile d’Onagre contient entre 65 et 85 % d’acide linoléique (oméga-6 essentiel) et 7 à 17 % d’acide gamma-linolénique (GLA). De son côté, l’huile de Bourrache est moins riche en acide linoléique (30 à 48 %), mais plus concentrée en GLA, avec des teneurs comprises entre 17 et 27 %. L’huile de Bourrache serait alors plus efficace en raison de sa teneur presque deux fois plus importante en acide gamma-linolénique.

En pratique, l’huile d’Onagre est souvent privilégiée, recommandée en raison de son coût plus faible que celui de l’huile de Bourrache, et de son odeur plus neutre. L’huile de Bourrache a une odeur assez désagréable de poisson. Pour bénéficier des avantages de ces deux huiles, elles peuvent aussi s’utiliser en même temps, en prenant soin de respecter les dosages recommandés. En cas de doute, demander l’avis d’un médecin.