La migraine est une maladie qui touche plus de 10% de la population. Elle se caractérise par des douleurs lancinantes d’un côté ou de l’autre de la tête qui semblent battre en rythme avec le coeur. Terriblement handicapantes dans la vie de tous les jours, certaines migraines peuvent survenir plusieurs fois par semaine et durer de 4 à 72h. Autant dire que ce n’est pas une pathologie à prendre à la légère, bien qu’on ait tendance à l’assimiler à une excuse un peu passe-partout et bateau quand il s’agit de ne pas travailler. Hors, c’est tout le contraire pour les personnes qui en souffrent ! D’ailleurs, c’est pour cela que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a classé la migraine dans les 20 maladies qui ont le plus d’impact sur la vie quotidienne. Mais y a-t-il des personnes plus touchées par cette pathologie ? Ou touche-t-elle n’importe qui arbitrairement ?

Cet article a été mis à jour le 19/12/2023

La migraine, maladie héréditaire ?

La migraine est en effet complètement liée à notre patrimoine génétique. Les experts ont identifié plusieurs gènes responsables de cette pathologie, qui se transmettent donc de parents à enfants. On remercie donc papa et maman  qui donnent tout de même 4 fois plus de chance d’en souffrir ! C’est d’ailleurs pour cela que la migraine est une maladie qui reste souvent en famille. Telle mère, telle fille comme on dit…

Les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ?

Et c’est encore un oui pour cette deuxième question, les femmes sont en effet plus touchées par les migraines que les hommes et pas qu’un peu ! On estime qu’elles le sont deux à trois fois plus que ces messieurs. Mais pourquoi ?
Et bien, la réponse est assez simple, c’est encore à cause des hormones. En effet, on établit un lien assez clair entre le facteur hormonal et le déclenchement des migraines et plus précisément les fluctuations du taux d’hormones dans le sang. Les oestrogènes, hormones sexuelles féminines sont principalement mises en cause dans ce phénomène puisque son taux dans le sang fluctuent beaucoup à partir de la puberté, notamment à l’approche des règles. Beaucoup de femmes sujettes aux migraines voient donc le nombre de crises se multiplier à l’approche de cette période sensible chaque mois ou pendant. D’ailleurs, il n’est pas rare que les migraines diminuent et tendent même à disparaître au moment de la ménopause. Cela dit, on n’a déjà vu des cas de femmes qui n’en ont jamais eu de leur vie et qui voient apparaître des crises après la ménopause.

L’âge a-t-il une influence ?

Effectivement, on remarque que les migraines ont une certaine saisonnalité au niveau du cycle de la vie. La plupart des migraineux voient leur migraines commençaient à peu près à la puberté, notamment chez les sujets féminins, rapport à l’explication sur le facteur hormonal. Les crises ne s’arrêteront alors que vers les 45 ans, âge qui correspond à peu près à l’arrivée de la ménopause.

Cependant, moins connue, il existe aussi une migraine chez les bébés et les enfants bien qu’elle ne soit pas forcément identifiée comme telle car les symptômes ne sont pas forcément les mêmes. 2% des enfants en souffrirait mais les crises seraient plus courtes et les symptômes liés à la digestion comme les nausées et vomissement seraient plus développés que le mal de tête en lui-même.

Cet article vous a-t-il été utile ?

  

Note moyenne: 4.9 ( 8 votes )

Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.