Les migraines ophtalmiques sont une vraie malédiction. Et pour les personnes qui seraient un peu sceptiques après avoir lu cette phrase, sachez que l’OMS, l’organisation mondiale de la santé, a classé la migraine dans le top 20 des maladies les plus handicapantes au quotidien ! Et il faut dire que cette pathologie mérite bien sa place, il n’y a pas de quoi en être fier cependant. En effet les personnes migraineuses souffrent de maux de têtes violents pouvant durer jusqu’à 72h et se déclenchant sans crier gare. A ajouter à cela une grande intolérance à l’environnement, la lumière, les odeurs et jusqu’au bruit. Déjà, on peut imaginer le calvaire que cela représente, surtout que certaines personnes en souffrent plusieurs fois par semaine, mais il y a pire encore. Dans 10 à 20% des cas, la migraine est dite “accompagnée”, une torture encore plus importante car elle implique avant même le mal de tête, de subir un trouble sensitif. Dans le cas des migraines ophtalmiques, il s’agit d’un trouble visuel. Mais avec de tels symptômes, est-il possible de les éviter ?

Cet article a été mis à jour le 19/12/2023

Une migraine ophtalmique vous avez dit ?

Une migraine ophtalmique est donc en réalité ce qu’on appelle une migraine accompagnée ou encore une migraine avec aura. Avec quoi ? Une aura est le nom donné au trouble sensitif qui précède une crise migraineuse, généralement dans l’heure ou les minutes juste avant. Dans le cas d’une migraine opthalmique, le trouble est visuel, et le phénomène décrit est pour le moins troublant. Des taches lumineuses s’incrustent dans le champs visuel, voire des lignes complètent. Une espèce de méli-mélo tourbillonnant et insupportable suit, conduisant parfois à une cécité partielle. On appelle ce type de trouble un scotome scintillant. En plus de cela, l’environnement lumineux devient insupportable, ainsi que le bruit et les odeurs. Les migraineux sont obligés la plupart du temps de s’isoler  tant la crise est importante.

Une aura peut aussi être d’une forme différentes. On a déjà entendu parler d’hallucination auditive ou même olfactive, de picotements dans les membres ou même de difficultés de langage. Une chose est sûre, vous êtes prévenu et le mal de tête se fait rarement attendre trop longtemps. 
Malheureusement, vous l’aurez compris, la migraine ophtalmique n’a rien à voir avec un problème de vue, vos yeux ne sont pas en cause ! Tout vient en fait du cerveau, c’est un problème neurologique. C’est pour cela que les spécialistes ont du mal à trouver un véritable remède ou même à identifier des facteurs déclenchants très clairs.

Que faire pour éviter les migraines ophtalmiques ?

A vrai dire, il est difficile de savoir exactement quoi faire pour éviter les crises car ces dernières arrivent soudainement sans forcément de raisons apparentes. Cependant, certains facteurs de risque ont été identifiés, c’est donc en les évitant que le risque de migraine sera limiter :

  • Arrêter de fumer : si vous êtes fumeur, sachez que c’est loin d’arranger les choses. en effet la cigarette favoriserait les migraines, mieux vaut donc arrêter au plus vite.
  • Eviter les aliments riches : les gourmands seront frustrés mais certains aliments comme le chocolat ou les fromages trop faits semblent être en partie responsable des crises. A vous d’identifier les aliments qui ne vous vont pas. Il n’est pas rare que des migraineux voient
  • La fréquence des crises baisse considérablement après avoir arrêté un aliment. Cela dit, les migraines n’apprécient pas non plus le jeûne, on mange donc régulièrement.
  • On évite l’alcool : L’alcool donne déjà mal à la tête aux personnes qui ne souffrent pas de migraine, alors ! Blague à part, l’alcool est lui aussi contre-indiqué.
  • On dort de façon régulière : En effet des études ont montré que les variations du temps de sommeil favorisaient les migraines, donc pas de nuits blanches mais pas non plus de grasse mat’ à n’en plus finir.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

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