Les causes

Un insecte, ça mord, ça se nourrit, ça infecte. Que ce soit une attaque « propre » d’une aiguille dans l’épiderme, ou plutôt une morsure sauvage en pleine peau, le symptôme est bien présent. Pourquoi la voisine a toujours sa peau de porcelaine, alors que vous avez l’air d’avoir attrapé la varicelle ? Y a-t-il, comme le veut la croyance commune, une « peau maudite » qui serait plus victime des insectes ?

En fait, pas vraiment. Ce qui va d’abord attirer les moustiques (par exemple) est le CO2 dégagé par le corps. Le dioxyde de carbone et l’un des premiers mécanismes physiologiques qui fait fondre l’insecte. Mais les raisons sont finalement constituées de tout un ensemble ! Les odeurs dégagées par le corps guident les moustiques, les molécules composant le sucre appellent les polinisateurs. Chez les insectes non plus, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. On peut aussi trouver des explications jusque dans sa propre manière de s’alimenter. Chez nos amis les moustiques encore une fois, les odeurs produites par le corps (qui les attireront) dépendent également de ce que l’on ingurgite.

Les signes

Suite à une piqûre d’insecte, les réactions ne se font souvent pas attendre. Une multitude de symptômes s’offrent alors à vous : réactions cutanées diverses comme des rougeurs et des démangeaisons, voire même fièvres ou nausées. Les piqûres des insectes comme les moustiques ou les fourmis ne sont souvent pas ressenties directement, cependant la réaction cutanée est bien présente, traduite par des fortes démangeaisons et rougeurs.

A l’inverse, les piqûres des guêpes ou des abeilles provoquent immédiatement une vive douleur chez les victimes, à cause du fameux venin transmis dans le sang. Ici, la dangerosité relèvera surtout de la présence d’une allergie, puisque le venin n’a rien de mortel (dans nos régions). Enfin, les derniers signes à citer sont les symptômes engendrés par les piqûres ou morsures d’araignées. Maux de têtes, malaises, nausées : même s’ils restent communs et rarement dangereux, il est plus prudent d’essayer de connaître la petite bête qui a fait mal à la grande. Certaines morsures d’araignées pouvant développer une nécrose de la peau, mieux vaut ne pas se priver des conseils d’un spécialiste.

Les types

Les insectes à surveiller sont (presque) toujours les mêmes : araignées, moustiques, fourmis, guêpes et abeilles sont une belle bande de joyeux lurons dont il vaut mieux éviter les piqûres. Dans nos régions européennes, le risque d’attraper un virus dangereux ou mortel suite à une piqûre reste limité, mais attention aux insectes voyageurs !

De même, si vous êtes amené à vous balader dans une zone à risques, les signes seront rapidement violents (observons les effets du chikungunya ou du paludisme sur votre organisme, par exemple). Egalement, gardez en tête que les peaux réagissent différemment et qu’il est toujours plus judicieux de jouer la carte prudence lorsqu’il s’agit de symptômes cutanés pouvant s’avérer dangereux, même rarement.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.