Originaire des îles du Pacifique et d’Afrique, l’huile de Coco apporte une touche d’exotisme et une note légèrement sucrée en cuisine. Elle s’intègre facilement dans les préparations salées comme sucrées, dans les vinaigrettes, dans les boissons, ou encore en remplacement des matières grasses traditionnelles. L’huile de Coco permet de relever les mets en leur apportant plus de goût et de saveur. L’huile de Coco est une huile intéressante car elle stable en cuisson au contraire de nombreuses à d’autres huiles végétales. Toutefois, elle est souvent pointée du doigt en raison de sa richesse en acides gras saturés. Elle serait même jugée comme dangereuse ! Même si l’on entend régulièrement que les acides gras saturés présents dans l’huile de Coco ne sont pas bons pour la santé, il faut nuancer : tout est une question d’équilibre ! Incorporée au sein d’une alimentation équilibrée en acides gras saturés et insaturés, l’huile de Coco sera idéale pour parfumer vos plats, sucrés comme salés.

Cet article a été mis à jour le 24/03/2023

Pour son goût

L’huile végétale de Coco a un parfum doux et un goût légèrement sucré qui rappelle celui de la noix de Coco.  Elle permet de sublimer les différentes préparations culinaires et de combler les papilles des amateurs de cuisine. Par ailleurs, l’utilisation de l’huile de Coco en cuisine permet de découvrir de nouveaux mets plus exotiques, et ainsi de diversifier son alimentation.

En tant qu'alternative aux matières grasses traditionnelles

L’huile de Coco est une bonne alternative aux matières grasses conventionnelles (beurre, huile d’olive, huile de tournesol, etc.). Elle peut se substituer au beurre aussi bien pour graisser les moules, ou dans les recettes salées ou sucrées. Dans une préparation culinaire, on estime que 80 g d’huile de Coco suffisent à remplacer 100 g de beurre. Elle peut également permettre de tartiner son pain, ou tout simplement être employée comme huile de cuisson. L’huile de Coco peut être un ingrédient de choix pour les végétaliens.

Pour sa résistance à la cuisson à feu doux ou moyen

L’huile de Coco vierge possède une excellente stabilité à la cuisson, ce qui lui permet de réaliser des cuissons à feu doux ou moyen. Toutefois, elle ne permet pas d’effectuer de fortes cuissons telles que les fritures puisque son point de fumée est de 177°C, contrairerement à l’huile de Coco raffinée (232°C). De manière générale, plus une huile est raffinée, plus elle est stable et plus son point de fumée est élevé. Le point de fumée correspond à la température à laquelle de la fumée est émise lorsqu’une matière grasse est chauffée. Elle est généralement le signe d’une dénaturation des acides gras et de la production de molécules toxiques, voire cancérigènes.

En résumé, l’huile de Coco vierge permet de réaliser des cuissons à feu doux ou moyen. Quant à l’huile de Coco raffinée, elle peut être une très bonne alternative aux huiles de fritures classiques telles que l’huile de tournesol. Dans la mesure du possible, on choisit l’huile de Coco vierge pour profiter de tous ses bienfaits.

En prévention des maladies neurologiques

L’huile de Coco contient essentiellement des acides gras saturés (90 %). Mais, à la différence des graisses animales très riches en acides gras saturés, elle est composée d’une quantité inhabituelle d’acides gras à chaîne moyenne. Ces types d’acides gras sont facilement absorbés dans l’organisme et oxydés en cétones dans le foie. Les cétones fournissent une énergie rapide pour le cerveau à la place du glucose. Ce dernier fait souvent défaut dans la maladie d’Alzheimer. Selon les chercheurs, les cétones pourraient améliorer la cognition et retarder l’apparition de la maladie. Le stress oxydatif pourrait être impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer, provoquant ainsi la destruction des cellules. Selon une étude récente, les polyphénols contenus dans l’huile de Coco possèdent des propriétés neuroprotectrices qui protègent du stress oxydatif à l’origine de la maladie. Ainsi, l’huile de Coco pourrait se révéler efficace en prévention et en traitement de la maladie. Toutefois, d’autres études sont nécessaires afin de l’affirmer avec certitude.

Comment l'utiliser ?

  • Pour les cuissons, pour poêler ou cuire. L’huile de Coco vierge résiste très bien aux cuissons douces ou moyennes. Elle permet de poêler des légumes, de cuire des œufs ou encore de réaliser des woks de légumes et des nouilles sautées.
  • Dans les préparations sucrées et les desserts : cakes, gâteaux, energy balls, granola, pâte brisée, ect. La liste est encore longue puisque l’huile de Coco peut s’intégrer dans l’ensemble des préparations. Pour infos : l’huile de Coco se marie très bien avec le chocolat, la vanille, la mangue ou les fruits rouges.
  • En vinaigrette. L’huile de Coco revisite la vinaigrette traditionnelle et assaisonne parfaitement une salade en lui apportant une touche sucrée-salée. Elle se marie très bien avec un peu de vinaigre, du citron, ou encore du miel !
  • Dans les boissons telles que le lait d’Or (Golden milk), le chocolat chaud, le café beurre (Bulletproof coffee) ou dans les smoothies. Une petite cuillère d’huile de Coco suffit pour relever le goût des boissons et apporter une touche d’exotisme.

Y a-t-il un danger à cuisiner avec l’huile de Coco ?

Souvent décrite comme dangereuse, l’huile de Coco fait partie des huiles végétales dites « à éviter » en raison de sa richesse en acides gras saturés. Ces types d’acides gras jouissent d’une mauvaise réputation. En effet, une consommation excessive de certains acides gras saturés (laurique, palmitique, myristique) a tendance à favoriser le dépôt de lipides dans les artères (plaques d’athérome). Toutefois, les acides gras saturés ne sont pas mauvais pour la santé à consommation modérée. En effet, les acides gras à chaine courte et moyenne peuvent se révéler bénéfiques dans la maladie d’Alzheimer ou l’épilepsie par exemple. L’huile de Coco peut être consommée sans risque si elle est introduite en petite quantité dans une alimentation variée et équilibrée.

En cuisine, on privilégie une huile de Coco 100 % naturelle, pressée à froid et bio pour assaisonner les plats, et ainsi profiter de l’ensemble de ses bienfaits (acides gras et vitamines). Il est important d’être vigilant sur la température de cuisson : l’huile de Coco vierge a un point de fumée de 177°C. Dans ce cas, on privilégie alors des cuissons à feu doux ou moyen. En friture, on opte pour l’huile de Coco raffinée qui a un point de fumée proche de l’huile de tournesol (227°C). Comme toute huile raffinée, elle possède une qualité nutritionnelle bien inférieure à celle de l’huile de Coco vierge. Dans la mesure du possible, on choisit l’huile de Coco vierge pour profiter de tous ses bienfaits, et particulièrement pour les assaisonnements de plats.

Cet article vous a-t-il été utile ?

  

Note moyenne: 4.7 ( 122 votes )

Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.