Le printemps arrive, et avec lui, son lot de pollens, nez qui coulent, éternuements, conjonctivites… En bref, une bien jolie allergie au pollen qui dure de mars à septembre. Pendant cette période, on respire plus de 11 millions de pollens par jour. Enfants, femmes, hommes, personne n’y échappe. Depuis une trentaine d’années, on observe une augmentation des cas d’allergies. Mais pourquoi est-on allergique ?

Cet article a été mis à jour le 31/08/2022

Pourquoi est-on allergique au pollen ?

Certaines personnes naissent avec quelques prédispositions à l’allergie au pollen, et d’autres ne sont allergiques qu’étant adultes. Mais les véritables causes des allergies au pollen ne sont pas réellement connues ;  le bagage génétique constituerait un facteur assez important. Une personne qui, par ses gènes, est davantage sensible aux allergies possède un « terrain atopique ». En d’autres mots, elle réagit exagérément au contact d'allergènes normalement banals et inoffensifs. Pour une raison que l’on ignore, les hommes sont plus touchés par cette allergie que les femmes.

Les symptômes d’une rhinite allergique (être allergique au pollen) apparaissent en même temps que le pollen des arbres, au début du printemps ou que les graminées qui sont les herbes de prairies, le foin et le gazon qui pointent le bout de leur nez courant juillet. Aussi longtemps que la personne est exposée à l’allergène qui cause son allergie, elle subira les symptômes.

Les symptômes du rhume des foins

Nez qui pique, qui coule, démangeaisons, yeux rouges et larmoiement, éternuements en série, congestion nasale, tension dans les sinus, maux de gorge, toux rauque, altération du goût, mais aussi perturbation de l’odorat et de l’acuité visuelle. Parfois, des démangeaisons du type urticaire sont également à déplorer avec le rhume des foins.

Facteurs aggravant ces allergies

  • La pollution est un facteur qui favorise la libération des grains de pollen dans l’atmosphère
  • Le réchauffement climatique permet à certains pollens de se développer dans des régions où il étaient absents auparavant.
  • L'exposition répétée à des allergènes aériens.
  • L’exposition à la fumée de cigarette, particulièrement durant la première année de vie.
  • L’exposition à la pollution aérienne et à d’autres irritants des voies respiratoires (fumée de feu de foyer, polluants dans l’air)
  • L'abus de décongestionnant topiques (en aérosols) peut aggraver l'état des muqueuses du nez et, par conséquent, causer une rhinite médicamenteuse (non allergique).

Pourquoi parle-t-on de rhume des foins ?


L’allergie au pollen a plusieurs noms dont celui de “fièvre des foins” ou plus connue “rhume des foins”. L’expression tire son origine au début du XIXe siècle. À l’époque, les médecins observaient les symptômes surtout chez les paysans, après la période des foins . On l’appelait fièvre parce que ceux qui en étaient atteints devenaient agités. Anciennement, l’agitation était considérée comme l’une des caractéristiques de la fièvre. Note : les patients atteints de rhinite allergique ne font pas de fièvre.

Cette affection plutôt bénigne, prend pourtant des dimensions phénoménales. Selon l’OMS, dans certains pays 40 % de la population est atteinte d’allergie au pollen. En prévision, elle observe qu’en 2050, une personne sur deux sera allergique. Le pollen est certes insignifiant, mais il peut faire des ravages. En cas d’apparition des symptômes, n’hésitez pas à consulter un médecin pour avoir un traitement en adéquation avec votre type d’allergie.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

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