Ça démange, ça picote, ça brûle intensément… Plus aucun doute, l’infection urinaire a encore frappé ! Cette pathologie touche principalement les femmes. En effet, en France près de 2 millions de femmes ont été atteintes par une cystite et ce plusieurs fois. Messieurs les hommes, eux, sont beaucoup moins concernés : les femmes sont 50 fois plus touchées. Pas de chance ! Mais il existe des remèdes naturels et sains pour venir à bout d’une cystite. Lesquels ? La Compagnie des Sens a mené l’enquête…

Cet article a été mis à jour le 11/01/2024

Petite définition de la cystite

La cystite, c’est quoi ? C’est douloureux quand on va au petit coin, mais dans les détails qu’est ce que c’est ? La cystite, ou infection urinaire, est une infection du système urinaire. Le système urinaire se compose des reins, de la vessie, de l’urètre et de uretère. Une cystite peut toucher une ou plusieurs parties du système urinaire et ainsi être à l’origine de vives douleurs. La cystite est généralement due à la prolifération de bactéries dans ce système urinaire et les facteurs aggravants de cette multiplication de bactéries sont divers. L’hygiène, les relations sexuelles, les vêtements trop serrés… Bref, on est jamais vraiment à l’abri !

Quelques remèdes de Grand-mère

Les antibiotiques ? on oublie !

On ne le répétera jamais assez, les antibiotiques : c’est pas auto-ma-tiques. Oui, cette phrase nous sort par les oreilles à force, il n’empêche qu’elle est véridique ! Pourquoi se réfugier dans des traitements médicamenteux alors que la nature nous permet de nous soigner tout aussi efficacement ? Que l’on soit bien clair, les infections urinaires ne datent pas d’hier mais existent depuis la nuits des temps. La nuits des temps comptait-elle des antibiotiques ? Non, et pourtant les infections urinaires se soignaient très bien !

C'est à boire qu'il vous faut !

Boire ? Et oui, et glou et glou, allez on s’y met ! Quand on a une infection urinaire, le véritable calvaire c’est d’aller aux p’tits coins. Pour cela, on évite de boire…Grave erreur! Boire en grande quantité permet de drainer le système urinaire et cela est beaucoup moins douloureux que d’uriner en petite quantité. Et puis, de toute façon, boire de l’eau c’est bon pour la santé, la peau, la vitalité… Alors n’hésitez pas. Le tout ? Boire par à-coup de 500ml et jusqu’à 2l d’eau par jours.

Le cranberry ? on dit oui !

Tout d’abord : le cranberry. Apparemment, les indiens en raffolaient, et pour cause : arme de choix contre les infections urinaires. Le cranberry ? Bien meilleur au goût que tout les médicaments et redoutable contre les bactéries. Pourquoi ? Le cranberry contient des molécules de sucre particulières qui viennent à bout des bactéries. Pour que celui-ci fasse effet, il faut boire au minimum 1/2 de litre de jus de cranberry par jours. Plaisir et santé contre les infections urinaires : testez et vous verrez !

Détendez-vous !

Qui dirait non à un bon bain chaud ? Personne !!! Le bain chaud est une solution naturelle pour venir à bout des cystites. Décongestionnant, un bain chaud aux sels ou aux huiles essentielles naturelles est particulièrement recommandé. Commencez par une température raisonnable, environ 37° puis vous pouvez continuer à mettre de l’eau chaude afin d’atteindre une température avoisinant les 40°, maximum ! Quoi de mieux ? Détente et soin, prenez soin de vous tout en disant adieu à votre infection urinaire!

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.