L’acné sévère se caractérise par le stade le plus avancé d’acné : elle dure le plus longtemps et marque le plus. L’acné sévère corporelle, comme son nom l’indique, concerne davantage que celle du visage, et s’étend en général au haut du corps (dos, épaules, poitrine). Elle comporte les mêmes inconvénients que l’acné sévère faciale, c’est-à-dire de la douleur, des marques visibles et en relief, et même des cicatrices. Les raisons de son apparition sont semblables à l’acné standard : peau trop acide, sécrétion de sébum importante, pores bouchés, accumulation de cellules mortes… Notons que les hommes sont souvent plus touchés par l’acné sévère corporelle que les femmes.

Ce qui aggrave l’acné corporelle

Le problème de l’acné corporelle, c’est que les boutons sont présents sur de larges surfaces, et sont la plupart du temps en contact avec nos vêtements. Ces frottements répétés vont irriter la peau déjà sensible, allant même jusqu’à percer les boutons. Or, un bouton gratté ou percé est à proscrire, si vous voulez qu’il s’en aille plus vite ! Si cela arrive, il se peut que le bouton se surinfecte, multipliant les bactéries et donc… d’autres boutons. C’est donc un cercle vicieux dont il faut se tenir à l’écart.

De plus, il est évident que gratter ou percer un bouton blesse directement la peau qui va devoir se ressouder et se régénérer. Or, qui dit blessure dit risque de cicatrice. Selon les personnes, la peau est plus ou moins fragile, fine et sensible. La peau du décolleté, notamment, est plus fine que celle du dos : elle est donc davantage sujette aux cicatrices, ce qui peut être assez disgracieux, notamment pour les filles.

Les gestes à favoriser

  • L’hygiène : cela semble allez de soi, mais en cas d’acné sévère corporelle, mieux vaut prévenir que guérir ! Évitez de trop frotter (sinon vous ne respectez pas la règle précédente, attention !), mais utilisez une lotion spécialement pour le corps et les peaux acnéiques pour laver les parties les plus touchées par les boutons. N’hésitez pas à demander conseil à votre dermatologue, qui saura vous orienter vers un produit adapté à votre type de peau. Évitez aussi les savons standards, qui vont trop décaper la peau et donc provoquer une surproduction de sébum protecteur…
  • L’hydratation : il est important de bien hydrater sa peau, surtout lorsqu’elle est touchée par de l’acné sévère. Elle aura besoin de toute l’aide que vous pouvez lui apporter pour se régénérer au plus vite. Néanmoins, évitez les produits trop gras : encore une fois, le mieux est de demander l’avis de votre médecin. À chaque peau son produit ! Or, en période d’acné, qui peut être synonyme d’adolescence, les hormones sont en ébullition et cela se répercute directement sur notre petite peau. La production de sébum est chamboulée, et votre peau peut passer de grasse à sèche en un clin d’œil, tout en continuant son usine à acné… mieux vaut donc être suivi par un professionnel pour s’adapter à tous ces changements.
  • Vade Retro Soleil : qui dit soleil dit aussi risque de coups de soleil ! Même si c’est synonyme d’été et de bronzette, les peaux acnéiques, normales ou sévères, doivent rester à l’abri. En effet, un coup de soleil va favoriser ce que l’on appelle « l’effet rebond » : pour se protéger des UV, votre peau va s’épaissir… et incorporer les imperfections et autres points noirs, qui se feront un plaisir de ressortir en masse par la suite. De plus, en cas de boutons percés, le bronzage peut favoriser l’apparition de cicatrices. Alors on ne lésine pas sur l’utilisation des crèmes solaires !

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À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.