Vous pensiez y échapper n’est-ce pas ? 700.000 personnes sont touchées chaque année, mais heureusement 90% sont des enfants de moins de 10 ans, car malgré leur fragilité, ce sont eux qui vivent le mieux ce virus et qui en guérissent rapidement sans séquelles. Elle n’épargne pas les adultes pour autant et le problème c’est que ces derniers sont réellement conscients de la varicelle (ce qui la rend plus difficile à gérer) et qu’elle peut apparaitre à n’importe quel moment. La différence entre l’avoir à 5 ans ou à 30 ans, c’est la manière dont vous allez le vivre, mais surtout les conséquences qu’elle peut avoir. En effet, la varicelle est considérée comme une maladie à risque pour les adultes.

Cet article a été mis à jour le 14/12/2023

Varicelle, késako ?

La varicelle est un virus qui s’appelle virus varicelle zona, le VZV plus précisément.  Il porte le nom de zona car ce dernier se loge dans le système nerveux et peut y rester pendant plusieurs années et se réactiver pour provoquer le zona. Néanmoins, le VZV concerne surtout la varicelle qui est une maladie généralement réservée aux enfants, elle apparaît le plus souvent entre 1 et 10 ans.

Cette maladie principalement bénigne se transmet par contact direct avec des personnes contaminées, ou par les voies respiratoires. Normalement, une fois que la varicelle a été contractée une première fois, le risque d’en souffrir à nouveau est quasi-nul.

D’autre part, l’incubation du virus se situe entre 10 à 20 jours après la contamination. La varicelle est une maladie très contagieuse, et il faut savoir que lorsqu’une personne l’a contracte,  elle sera contagieuse avant même l’apparition des premiers symptômes. La varicelle dure environ une semaine.

Symptômes

Les symptômes sont similaires à ceux des enfants :

  • Légère fièvre, qui ne devrait pas dépasser les 38°
  • Eruption de boutons, qui commence souvent au niveau du cuir chevelu, la nuque et qui évolue le long du corps.
  • Fortes démangeaisons

Chez l’adulte, on peut retrouver des :

  • Douleurs musculaires
  • Fatigue, manque de fer etc…
  • Déshydratation

Remarque : les éruptions cutanées se font par des poussées successives, c’est-à-dire que plusieurs « groupes » de boutons seront à des stades différents d’évolution tout au long de la varicelle. Les boutons finissent par s’assécher et former des croûtes ce qui annonce la guérison du virus et signe l’arrêt de la contagion.
De plus, il est évident que la cicatrisation est moins rapide et efficace que chez l’enfant.

Adultes : complications importantes

  • Contracter la varicelle étant adulte, la difficulté est différente, elle ne réside pas dans le fait de résister à la tentation de se gratter mais plutôt d’essayer d’éviter les complications. Par exemple, il faut s’inquiéter si le malade présente des problèmes respiratoires ou troubles du cerveau car il pourrait s’agir d’une encéphalite, d’une méningite ou encore myélite.

  • Quelques chiffres : le risque de décès est 7,5 plus élevé pour les 15-24 ans et (accrochez-vous bien !) 174 fois plus élevé pour la tranche d’âge des 45 ans et plus. On peut en conclure, que plus l’âge est avancé, plus le risque de complications est élevé.

  • Risque de problèmes respiratoires : la pneumonie varicelleuse. C’est un problème qui se présente au niveau pulmonaire sous forme de toux, de douleurs thoraciques, de difficultés respiratoires (voire détresse aigüe).

  • Lorsque la varicelle s’attaque à des personnes dont le système de défense immunitaire est défaillant, comme par exemple les personnes atteintes de cancers ou de VIH. Ils doivent absolument être suivi sérieusement, car ils ont besoin d’anticorps spécifiques.

  • Lorsque qu’elle s’attaque à une femme enceinte, en début de grossesse elle peut provoquer des conséquences graves pour le développement du fœtus. A l’approche de l’accouchement, elle peut provoquer une varicelle néonatale pour le nouveau-né, ce qui peut engager son pronostic vital.

Quelles précautions ?

  • Evitez les contacts physiques avec les enfants malades et les personnes atteintes de zona, car ils peuvent transmettre le virus de la varicelle.
  • Le vaccin : technique très recommandée pour les adultes (plus de 12 ans) qui n’auraient pas encore contractés la varicelle. Si le vaccin est une réponse instantanée au contact d’un malade, il faut qu’il soit réalisé dans les 3 jours.
  • Injections d’immunoglobulines permet de diminuer le risque de contamination dans les 72 heures après un contact avec un individu infecté.

Ces deux techniques sont efficaces à 90% pour prévenir la varicelle et l’apparition des symptômes. 

N.B. : Vaut mieux éviter l’utilisation d’aspirine, de corticoïdes, et de médicaments type ibuprofène. Ils risquent d’aggraver la maladie.

En conclusion

La varicelle chez l’adulte est plus complexe que chez l’enfant. Le risque de complications est largement plus élevé, ainsi que le niveau de gravité de ces dernières. Ainsi, il faut surveiller sérieusement une varicelle chez un adulte, guetter tout signe qui semble anormal et consulter un médecin dés l’apparition des premiers symptômes de la varicelle : fièvre, éruption cutanée, démangeaisons, fatigue…  Ce virus est dangereux pour un adulte, voire pourrait engager son pronostic vital. La varicelle pourrait bien se dérouler et guérir correctement, sans aucune complication, mais restez tout de même vigilant pendant la semaine où le virus vous a envahit.

Cet article vous a-t-il été utile ?

  

Note moyenne: 4.5 ( 256 votes )

Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.