Un mal de tête lancinant qui vous gâche la journée ? Une migraine peut vraiment être handicapante, quand on sent le sang battre douloureusement dans les tempes, il devient difficile de se concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Et on ne peut dire que cela mette de bonne humeur ! Ce qui signifie que la migraine est également pesante pour votre entourage. Mais est-ce que la douleur que vous ressentez peut vraiment être qualifiée de migraine ? Car certaines personnes s’attachent à faire une vraie différence entre un mal de tête et une migraine. Et il existe en effet une différence, car il y a différents types de maux de tête et même différents types de migraine. Découvrez notre petite étude sur le sujet.

Cet article a été mis à jour le 04/12/2023

Différence entre un mal de tête classique et une migraine

La notion de différence est délicate quand on compare mal de tête et migraine puisque la migraine se classe dans la catégorie des maux de tête. On peut donc dire que l’un inclut l’autre. Plus scientifiquement, les maux de tête sont appelés céphalées, la migraine est donc une céphalée. Mais les céphalées regroupent plusieurs catégories en leur sein. La migraine fait partie de celle des céphalées vasomotrice, puisqu’elle survient à cause de la contraction des nerfs, méninges ou vaisseaux du cerveau. Elle est donc à différencier des céphalées de tension, plutôt provoquées par des tensions et contractions au niveau de la nuque, ou même des maux de tête plus classiques, dus à une soirée trop arrosée ou à d’autres pathologies comme un état grippal par exemple.

En fait, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la migraine n’est pas un simple mal mais bien une maladie. C’est d’ailleurs pour cela que le terme de migraineux n’est pas vide de sens, bien au contraire. Près de 10% de la population le sont selon les statistiques. Dans ces 10%, il existe une forte prévalence de cette pathologie chez la femme, en effet les fluctuations hormonales peuvent être responsables du déclenchement des crises. 

Une migraine se caractérise donc par une douleur lancinante unilatérale, c’est à dire d’un côté ou de l’autre de la tête, mais très rarement des deux. On a la sensation d’avoir des pulsations douloureuses dans les tempes. Elle peut parfois s’accompagner de nausées et de vomissements et dure entre 4 et 72h. La plupart du temps, la migraine est associée à une hypersensibilité à la lumière vive, aux bruits ou aux odeurs. Ce sont d’ailleurs des facteurs aggravants en cas de crise. 

L’origine des migraines est donc difficile à définir clairement puisqu’il s’agit d’une maladie héréditaire mais les études ont tout de même démontrées que les crises étaient déclenchées ou du moins favorisées par des éléments extérieurs, comme le disait la lumière, les bruits et les odeurs mais aussi par le stress, les hormones, les changements d’habitudes de sommeil ou même par l’alimentation.

Les migraines avec et sans aura

Même au sein de la catégorie des migraines à proprement parlé, il en existe de deux types différents : les migraines avec et sans aura. 

Un aura vous avez dit ? Et oui certaines personnes migraineuses sont en quelques sortes prévenues une heure avant une crise puisqu’il souffre de trouble sensitif comme un trouble visuel par exemple. La personne voit alors des taches apparaître par exemple dans son champs visuel ou mêmes des points lumineux. Certaines personnes vont jusqu’à perdre la moitié de leur vision pendant quelques instants. Dans d’autres cas, il peut s’agir de trouble non liés à la vue, comme des fourmillements dans les membres ou même des hallucinations auditives. Dans tous les cas où on parle d’”aura”, elle est due à un trouble neurologique. C’est donc ce qu’on appelle une migraine accompagnée. Elle concernerait entre 10 et 20 % des migraineux.

La migraine sans aura : par déduction, c’est donc le type de migraine le plus fréquent chez les personnes atteintes de cette pathologie. Il n’y a donc pas d’aura, vous l’aurez compris, ce qui n’empêche pas les migraineux de reconnaître certains signes annonciateurs d’une nouvelle crise. Par exemple, une sensation de lassitude, des nausées éventuelles et une intolérance aux bruits et odeurs sont des signes qui trompent rarement.

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Bibliographie

Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

À propos de ces conseils

Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes. 

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